Comment va le marché de l'immobilier depuis début 2010 ? Dur à dire !

Publié le 30 mai 2010 par lol-immo.over-blog.com

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Bonjour à tous,

Question que l'on se pose pour peu que l'on soit concerné par  le sujet :

Alors, que nous dit ces derniers temps ce fichu marché de l' immobilier ?

Et bien je ne sais pas trop ce qu'il faut en penser et je ne doute pas  que mon article vous décevra (un peu), que vous soyez en recherche  active, ou en plein processus de vente.....

D'ailleurs, et sauf erreur de ma part, personne à ce jour n'est en mesure d'en prédire l'évolution, à part bien-sûr quelques "devins" qui n'hésitent pas à nous asséner des avis aussi péremptoires  qu'hasardeux !

Je n'ai rien contre les "baissiers", bien au contraire...

Dans le style "ptêt bin qu'oui, ptêt bin qu'non", mon modeste article sera "ptêt bin" un modèle du genre.

Comme je l'ai déjà écrit précédemment, je ne suis ni "Madame Irma" ni "Madame Soleil", mais force est de constater qu'il se passe (quand- même) beaucoup de choses actuellement !

Pour faire court : ÇA BOUGE !

Je ne connais pas le marché de province (j'ai quand-même quelques échos) alors je n'en parlerai pas, mais force est de constater qu'en ce moment, le marché est particulièrement tonique par chez nous !
Au fait, si vous pouviez m'éclairer un peu sur ce qui se passe sur vos secteurs, ce serait très gentil à vous :-)

Pour en revenir à notre périmètre d'action, certains biens "partent" plutôt vite (en quelques jours) mais nous retrouvons chez quelques vendeurs une rigidité sur les prix qui n'était plus de mise il n'y a encore que quelques mois.

Beaucoup refusent des offres, même avec des demandes de baisses de 3 à 5000 euros, car ils misent plutôt sur une hausse des prix (!!!).

J'ai cependant l'impression qu'il faut rester prudent : le temps des regrets n'est pas si loin derrière, et malheureusement, beaucoup s'en sont voulus d'avoir refusé des offres avant la grosse chute, alors qu'ils en ont accepté de beaucoup plus basses aux pires moment de cette crise.... L'horreur !

Que de situations dramatiques avons nous rencontrées ! C'est une période qui a véritablement marqué les esprits et pas seulement pour les vendeurs.

Et pas non plus seulement dans le secteur l'immobilier bien-sûr...

Les banques ne prêtant quasi plus, beaucoup de primo-accédants en
recherche, autrefois finançables, avaient aussi du différer leurs
projets, par la force des choses !
C'était la saison des refus de prêts en séries.

Loin de moi l'idée d'être pessimiste pour les vendeurs, mais la rechute est toujours possible.

Les taux d'intérêts sont bas (mais pour combien de temps ?), certes, et beaucoup de produits arrivent actuellement à la vente ; Lorsque leurs prix se trouvent dans la moyenne du quartier, les délais de ventes sont assez rapides.

Comme il y a du choix, un produit impeccable et bien présenté (voir l'un de mes précédents articles sur le sujet) se vendra beaucoup plus vite (voire un peu plus cher) qu'un produit équivalent, mais d'apparence moins soignée (ou plus vieillote) et surtout moins "tendance" (ou moins "glamour") !

Il y a aussi les quartiers très prisés, et ceux qui le sont moins !

Les quartiers "chics" (n'ayons pas peur des mots, ça ne mange pas de pain :-) on conservé, malgré la crise, une cote importante (j'allais dire d'enfer) !
Ils ont traversé cette période critique sans trop de casse, avec des décotes minimes, alors que les quartiers plus populaires ont effectué d'importants plongeons.

Le rebond actuel pourrait aussi être lié, pour partie, à cette période de l'année, traditionnellement très porteuse, notamment pour faire coïncider emménagements et rentrées scolaires des enfants. 005[1]

Quoi qu'il en soit, il faut garder à l'esprit que la conjoncture économique est encore très fragile, l'actualité est là pour nous le rappeler au quotidien...

En même temps, un acquéreur qui trouvera son bonheur mais qui misera sur une dégringolade des prix avant de prendre sa décision, prendra le risque de devoir attendre encore très longtemps une hypothétique baisse... Ou pas !

MAIS Il prendra surtout le risque de voir le bien qu'il convoite, lui échapper, tout simplement !

Et voilà, je vous l'avais bin dit : "ptêt bin qu'oui et ptêt bin qu'non" !

Dur, dur..... On ne sait vraiment plus à quel Saint se vouer Ma Pôv'Dame...

A bientôt !

LoL'IMMO